
Le Marathon de New York a été le théâtre d’une arrivée palpitante ce dimanche 2 novembre, voyant les Kényans Benson Kipruto et Hellen Obiri s’imposer. Kipruto a remporté la course masculine avec un temps de 2 h 8 min 9 s, devançant de seulement seize centièmes de seconde son compatriote Alexander Mituso après 42,195 kilomètres d’effort. À 34 ans, Kipruto confirme sa domination sur la distance, après ses victoires à Tokyo en 2024, Boston en 2021 et Chicago en 2022, ainsi qu’une troisième place aux Jeux de Paris en 2024.
La course a également été marquée par la participation d’Eliud Kipchoge, 40 ans, qui faisait ses débuts à New York. Le double champion olympique visait à décrocher la « septième étoile » en complétant les marathons majeurs. Cependant, Kipchoge a lâché prise à mi-course, terminant à la 17e place en 2 h 14 min 26 s, loin de son record personnel.
Chez les femmes, Hellen Obiri a réalisé une performance exceptionnelle, s’imposant en 2 h 19 min 51 s et établissant un nouveau record de l’épreuve, pulvérisant le précédent de près de trois minutes. Déjà victorieuse à New York en 2023 et troisième aux Jeux de Paris 2024, Obiri a su faire la différence dans les derniers kilomètres face à ses compatriotes Sharon Lokedi et Sheila Chepkirui.
Le monde du marathon féminin est actuellement secoué par des affaires de dopage. Le 23 octobre, l’Unité d’intégrité de l’athlétisme a annoncé la suspension pour trois ans de Ruth Chepngetich, une athlète kényane qui avait battu le record du monde féminin le 13 octobre 2024 à Chicago. Ces événements soulignent les défis auxquels est confronté l’athlétisme pour maintenir l’intégrité de ses compétitions.






