
Le président Emmanuel Macron a clairement posé les bases de la position française et européenne face à la Russie, suite à la réunion de la « coalition des volontaires » au Fort de Brégançon. L’objectif principal de la France et de ses alliés est d’œuvrer pour une **paix robuste et durable en Ukraine**, fondée sur le respect du droit international. Cela implique impérativement la restitution des prisonniers et des enfants, ainsi qu’une reconnaissance pleine et entière de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Emmanuel Macron a réaffirmé que la Russie est le seul agresseur et que sa proposition de paix équivaut à une capitulation.
Le chef de l’État a souligné l’importance de ne discuter d’aucune question territoriale concernant l’Ukraine sans la présence de ses représentants légitimes. Par extension, il a insisté sur le fait que la sécurité des Européens ne peut être débattue sans leur participation. Un point crucial évoqué est le lien intrinsèque entre les questions territoriales et les garanties de sécurité. Tout accord qui entraînerait une réduction de l’armée ukrainienne serait jugé inacceptable, car de tels accords, comme celui de Budapest en 1994, n’ont pas été respectés par le passé par la Russie. Ainsi, la **force de l’armée ukrainienne** constitue le pilier fondamental de ces garanties de sécurité.
Plusieurs nations se sont dites prêtes à apporter leur soutien, allant de la formation à la logistique, et même à une présence de forces alliées dans des zones non-combattantes. Le président français a également interpellé les États-Unis sur leur niveau d’engagement dans ces garanties. L’objectif commun est de présenter un front uni entre Européens et Ukrainiens pour résoudre le conflit, en réaffirmant clairement qui défend la paix et le droit international. Macron a mis en garde contre toute faiblesse face à la Russie, qu’il qualifie de pouvoir impérialiste et révisionniste, rappelant ses actions depuis 2008. « Si nous sommes faibles aujourd’hui avec la Russie, nous préparerons les conflits de demain », a-t-il averti, soulignant que ces conflits pourraient également impacter la France, déjà ciblée par des attaques cyber et informationnelles. Le message est clair : **pas de faiblesse face à la Russie**.