La France insoumise (LFI) a choisi de faire cavalier seul pour sa rentrée politique avec ses traditionnelles universités d’été, les Amfis 2025, qui se tiennent du jeudi 21 au dimanche 24 août à Châteauneuf-sur-Isère, près de Valence. Contrairement aux éditions précédentes, où le mouvement conviait de nombreux représentants socialistes, écologistes et communistes, seuls quelques rares invités d’autres formations de gauche ont répondu présent cette année. Cette stratégie de l’isolement est assumée par LFI, à deux ans de l’élection présidentielle.
Alors que Les Écologistes, le Parti socialiste (PS), L’Après et Debout ! (le mouvement de François Ruffin) s’engagent dans un processus de primaire pour désigner un candidat commun en vue de 2027, La France insoumise persiste dans sa démarche de rapport de force. Jean-Luc Mélenchon, chef de file des Insoumis, est intervenu lors d’une conférence le vendredi 22 août, abordant le moment politique et la position de LFI face aux défis actuels. Le mouvement entend ainsi défendre son programme et sa vision, indépendamment des autres formations de la gauche. Le meeting de clôture, le dimanche 24 août, sera animé par Mathilde Panot et Manuel Bompard.
Cette approche contraste avec les efforts d’union des autres partis de gauche. Les Écologistes, notamment, se sont montrés favorables à une primaire, tout en soulignant leur rôle de trait d’union au sein de la gauche. Cependant, Jean-Luc Mélenchon a déjà affirmé qu’il y aurait une candidature insoumise pour la présidentielle de 2027.
Les Amfis 2025 se sont déroulés sans l’accréditation du journal Le Monde, suite à un refus du mouvement. Malgré cette absence, les universités d’été insoumises ont abordé divers sujets prioritaires tels que la situation internationale, l’écologie, le féminisme, le travail et la lutte contre l’islamophobie et l’extrême droite.
