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Michel Barnier (LR) est arrivé en tête du premier tour de l'élection législative partielle dans la 2ᵉ circonscription de Paris avec 45 % des voix. Il affrontera Frédérique Bredin (PS) au second tour. La participation fut faible (26 %).

Dans un contexte politique national marqué par l’incertitude, l’ancien premier ministre Michel Barnier (Les Républicains, LR) a confirmé les attentes en arrivant largement en tête du premier tour de l’élection législative partielle dans la 2ᵉ circonscription de Paris, ce dimanche 21 septembre. Il a recueilli 45 % des voix. Il est suivi par Frédérique Bredin (Parti socialiste, PS), la candidate unique de la gauche, qui a obtenu 31 % des suffrages. Derrière eux, Thierry Mariani (Rassemblement national) et Hilaire Bouyé (Reconquête) sont éliminés avec respectivement 7 % et 6 % des voix.

Cette élection a été caractérisée par un faible taux de participation, s’élevant à seulement 26 %. Michel Barnier a exprimé sa conscience que cette abstention élevée reflète une « inquiétude, un mécontentement et une lassitude à l’égard de la situation politique nationale actuelle », appelant les électeurs à un vote « clair » au second tour. Frédérique Bredin, quant à elle, a salué une « percée décisive » du PS dans le 5e arrondissement, où elle se positionne en tête. Elle a exhorté « tous les progressistes, tous les républicains à joindre leurs voix pour un autre chemin » face à un Michel Barnier qui incarnerait selon elle « la crise démocratique, la paralysie du pays et la régression sociale ».

Michel Barnier, âgé de 74 ans, ancien Premier ministre (septembre-décembre 2024), est le grand favori de ce scrutin, dans une circonscription réputée pour son ancrage à droite, couvrant le 5e arrondissement et une partie des 6e et 7e arrondissements de la capitale. Il affrontera donc Frédérique Bredin, 68 ans, ancienne ministre des Sports de François Mitterrand, au second tour qui se tiendra le dimanche 28 septembre. S’il est élu, Michel Barnier deviendrait le seul député LR de Paris, les 18 autres circonscriptions étant actuellement partagées entre la gauche et les macronistes.