
L’Union européenne a confirmé le lundi 29 septembre avoir officiellement rétabli ses sanctions à l’encontre de l’Iran. Cette décision fait suite à une démarche similaire des Nations unies et s’inscrit dans un contexte de désaccord persistant entre les puissances occidentales et Téhéran concernant son programme nucléaire.
Le Conseil des ministres de l’Union européenne a affirmé, par un communiqué, la réimposition d’un éventail de mesures restrictives liées aux activités de prolifération nucléaire de l’Iran. Cette action est conforme à la réactivation des sanctions décidée par le Conseil de sécurité des Nations unies le samedi précédent.
Les sanctions ciblent spécifiquement les entreprises, entités et individus qui participent, directement ou indirectement, au programme nucléaire iranien ou au développement de missiles balistiques. Cela inclut la fourniture d’équipements, de savoir-faire ou de financements. Outre les mesures de l’ONU, l’UE a également réactivé ses propres sanctions, telles que le gel des avoirs de la Banque centrale iranienne et diverses restrictions commerciales et économiques. Téhéran a qualifié dimanche ces sanctions de « injustifiables ».
Le rétablissement de ces mesures résulte de l’activation du mécanisme dit « snapback » le 28 août par le groupe E3 (Allemagne, France et Royaume-Uni). Faute d’accord avec l’Iran, ce mécanisme s’est enclenché dans la nuit de samedi à dimanche, réactivant ainsi les dispositions qui avaient été suspendues suite à l’accord sur le nucléaire de 2015, connu sous l’acronyme JCPOA.