
À l’approche de l’échéance présidentielle de 2027, la jeunesse engagée en politique cherche à jouer un rôle clé en investissant massivement le terrain numérique. Dans un contexte inédit où l’actuel président ne peut pas briguer un nouveau mandat, les ambitions se multiplient, notamment au sein du bloc central.
Chez Renaissance, Gabriel Attal a récemment fait un pas significatif vers une candidature potentielle. Lors du rassemblement célébrant les dix ans des Jeunes avec Macron, désormais connus sous le nom de Jeunes en Marche (JEM), Attal a exprimé son intention de « proposer un chemin » aux Français pour 2027. Cependant, cette initiative a été rapidement éclipsée par l’intervention inattendue d’Emmanuel Macron.
Le chef de l’État a exhorté ses jeunes partisans à maintenir leur fidélité au-delà de son mandat présidentiel, ce qui a freiné l’élan de Gabriel Attal. Cette intervention survient dans un contexte de relations tendues entre Macron et Attal, particulièrement depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. L’influence de la jeunesse et son rôle dans la future campagne présidentielle sont donc plus que jamais au centre des stratégies politiques, avec une attention particulière portée à la mobilisation en ligne.