Jean-Luc Mélenchon, figure majeure de la Nupes, connaît une baisse significative dans les sondages, le positionnant comme la personnalité politique la plus rejetée par les Français. Cette tendance soulève des interrogations sur son avenir politique, malgré ses performances passées lors des élections présidentielles de 2017 et 2022 où il avait obtenu près de 22% des voix.
La chute de sa popularité est brutale. Selon le baromètre Kantar Public-Epoka-Figaro Magazine, sa cote d’avenir est passée de 29% à 15%. Des enquêtes similaires d’Elabe-Les Échos et Harris Interactive montrent des baisses respectives de 18 et 19 points. Le tableau de bord Ifop-Fiducial-Paris Match-Sud Ouest indique également une diminution de 10 points. En octobre 2023, un sondage Odoxa pour Public Sénat révélait que 62% des Français avaient une opinion négative de lui, le plaçant ainsi en tête des personnalités les plus rejetées.
Ces prises de position controversées sur le conflit au Proche-Orient ont avivé les divisions au sein de la Nupes et contribué à cette impopularité croissante. Ses commentaires ont suscité de vives critiques, même à gauche, et ont été jugés trop ambigus concernant le conflit entre Israël et le Hamas. Malgré une résilience électorale observée par le passé, notamment en 2022 où il avait mobilisé un électorat jeune et à faibles revenus , la situation actuelle semble plus critique pour l’Insoumis.
Le déclin de son influence s’explique en partie par une opposition jugée trop frontale par une partie des électeurs et par des prises de position personnelles clivantes. La question de son maintien dans le jeu politique se pose, alors que son influence semble s’éroder face à une opinion publique de plus en plus réticente. Le leader de La France insoumise, qui était en tête des sondages en avril 2017, a chuté à la dernière place du classement en juillet 2025 avec seulement 27% d’opinions favorables.
