
Le chef Jean Imbert, lauréat de Top Chef en 2012 et figure emblématique de la gastronomie française, a annoncé ce mercredi qu’il se mettait « en retrait » de ses établissements. Cette décision fait suite à l’ouverture d’une enquête pour violences conjugales, après le dépôt de plainte de son ex-compagne, Lila Salet. Le cuisinier a déclaré sur Instagram que ce retrait était motivé par le « respect » de ses collaborateurs, le temps que « la justice fasse son travail ».
Lila Salet, ancienne actrice, a porté plainte samedi dernier au commissariat de Versailles, évoquant des gifles récurrentes et une séquestration dans un hôtel. Les faits dénoncés remonteraient à la période 2012-2013, durant sa relation avec Jean Imbert. Le parquet de Versailles a confirmé l’ouverture d’une enquête pour « violences sur conjoint ».
Les avocates du chef ont rapidement réagi, qualifiant ces accusations de « biaisées et tronquées », tout en affirmant disposer de nombreux éléments pour contredire ces allégations. Elles soulignent que les faits allégués seraient prescrits, mais une enquête a tout de même été ouverte pour rechercher d’éventuelles autres victimes.
Cette plainte s’ajoute à d’autres témoignages. En effet, en avril dernier, le magazine Elle avait publié un dossier recueillant les récits de plusieurs anciennes compagnes de Jean Imbert, dénonçant des violences physiques et psychologiques. Parmi elles, Alexandra Rosenfeld, Miss France 2006, avait également pris la parole, évoquant un nez fracturé à la suite d’un coup de tête.
Jean Imbert, connu pour être aux fourneaux du prestigieux restaurant du Plaza Athénée à Paris, exprime son « soulagement » que la justice soit saisie et affirme n’avoir « aucun doute sur l’issue de l’enquête ». Cette affaire met en lumière les enjeux des violences conjugales et la parole des victimes.