
Jannik Sinner a décroché son premier titre à Wimbledon en s’imposant face à Carlos Alcaraz (4-6, 6-4, 6-4, 6-4) lors de la finale ce dimanche. Le numéro un mondial met ainsi fin à une série de cinq défaites consécutives contre son rival espagnol, privant ce dernier d’un troisième sacre consécutif à Londres. Ce match très attendu, 35 jours après leur finale époustouflante à Roland-Garros, n’a pas atteint l’intensité de leur dernière confrontation. Sinner, plus solide, a maîtrisé la fougue d’Alcaraz en un peu plus de trois heures.
Carlos Alcaraz cède sa couronne et subit sa première défaite en finale de Grand Chelem, après cinq victoires précédentes. L’Italien, collé à sa ligne de fond et avançant constamment, a souvent pris de vitesse le double tenant du titre. Sinner prend ainsi sa revanche et devient le tout premier Italien à être sacré à Wimbledon. Après avoir mené deux sets à zéro et eu des balles de match à Paris, il n’a cette fois pas tremblé au moment de conclure au quatrième set. Il avait déjà battu Alcaraz à Church Road en huitièmes de finale en 2022.
Malgré des hauts et des bas, la finale masculine a offert du suspense. Plus entreprenant, Sinner a pris les commandes du deuxième set en breakant l’Espagnol. Alcaraz a cependant renversé la situation dans le premier set en alignant quatre jeux consécutifs. Victime d’un relâchement, il a concédé un break d’entrée de deuxième set. Sinner a su conserver son avantage, malgré quelques difficultés, pour égaliser à un set partout.
Moins serein au service dans le troisième set, Alcaraz a écarté deux balles de break avant de céder dans le dixième jeu. Plus entreprenant, Sinner a confirmé son break pour mener deux sets à un. D’un revers gagnant, le numéro un mondial a de nouveau pris le service de son dauphin au troisième jeu du quatrième set. Jannik Sinner, d’une détermination d’acier, a conservé son avance en écartant deux balles de débreak dans le huitième jeu et en concluant le match sans trembler.
Sinner triomphe pour la première fois à Wimbledon et soulève un quatrième titre du Grand Chelem à seulement 23 ans. Le traumatisme de la défaite à Roland-Garros semble désormais un lointain souvenir. Lui, l’ancien skieur de bon niveau, glisse désormais à merveille sur le gazon londonien.