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Une étude de l'AMF révèle une croissance des investisseurs en Bourse en France, mais aussi une disparité croissante entre hommes et femmes. Les femmes représentent désormais 25% des investisseurs, contre 30% auparavant, bien qu'elles investissent autant que les hommes dans les ETF.

L’Autorité des Marchés Financiers (AMF) a récemment publié une étude détaillée sur le profil des investisseurs particuliers en Bourse en France, révélant des tendances intéressantes. Contrairement à certaines idées reçues, les données vérifiées par l’AMF ne montrent pas un désintérêt global pour l’investissement boursier. Au contraire, le nombre de « boursicoteurs » français a progressé, passant de 2,1% de la population en 2022 (soit 1,4 million d’individus) à 2,5% en 2024 (soit 1,7 million de personnes).

Cependant, l’étude met en lumière une disparité notable en termes de genre. Si le nombre d’hommes investisseurs a significativement augmenté, passant de 1 million à 1,28 million sur la période étudiée, le nombre de femmes est resté stable à 0,43 million. Cette évolution a eu pour conséquence une modification de la proportion hommes/femmes parmi les investisseurs particuliers : la part des hommes est passée de 70% à 75%, tandis que celle des femmes a régressé de 30% à 25%. Ce constat soulève des questions quant aux freins ou aux perceptions qui pourraient expliquer cette stagnation de l’investissement féminin en Bourse.

Malgré cette disparité quantitative, l’étude révèle une égalité intéressante concernant les types de produits financiers privilégiés. Hommes et femmes investissent au même niveau dans les ETF (Exchange Traded Funds), ces produits de Bourse en plein essor. Les ETF, par leur diversification et leur facilité d’accès, attirent un public varié. L’expertise du Figaro Patrimoine et Bourse continue d’apporter des éclaircissements sur le fonctionnement du marché et le droit boursier, répondant aux questions des lecteurs sur ces dynamiques d’investissement.