
Quatre individus, trois hommes et une femme, sont actuellement présentés à un juge d’instruction ce dimanche pour leur implication présumée dans la perturbation d’un concert de l’Orchestre philharmonique d’Israël à la Philharmonie de Paris. Le parquet de Paris a confirmé que ces personnes sont en vue d’une mise en examen. Les incidents, survenus jeudi, ont gravement affecté la représentation, avec notamment l’utilisation de fumigènes par des spectateurs. La Cité de la musique-Philharmonie de Paris a d’ores et déjà déposé plainte, condamnant fermement ces actes.
Le ministère public a précisé qu’une première mise en examen et un placement sous contrôle judiciaire ont eu lieu, et que le processus est en cours pour les autres mis en cause. Les chefs d’inculpation sont nombreux et variés, incluant la dégradation de biens par moyen dangereux, la mise en danger d’autrui, la détention illégale de produits incendiaires, l’organisation de manifestation non déclarée, le refus de se soumettre aux relevés signalétiques, et des violences avec usage ou menace d’arme. Le parquet a requis un placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à Paris et aux abords des salles de spectacles.
Parallèlement, un rassemblement de soutien aux mis en cause a eu lieu samedi devant le commissariat du 19e arrondissement. Ce rassemblement, organisé par un groupe propalestinien, a dégénéré en rixe à l’arrivée d’un groupe pro-israélien. Trois policiers ont été blessés lors des interventions pour séparer les deux groupes. Quatre militants ont été interpellés : trois pro-israéliens pour outrage et violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, et un propalestinien pour avoir tenu des propos antisémites.






