
Le bilan des inondations au Texas, dans le sud des États-Unis, s’est alourdi, dépassant désormais les 80 morts, ont annoncé les autorités locales. Le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, a rapporté 68 décès, dont 28 enfants. Treize autres victimes ont été recensées dans les comtés voisins, selon les déclarations du gouverneur du Texas, Greg Abbott. Deux décès supplémentaires ont été confirmés dans le comté de Kendall et un dans le comté de Williamson.
Parmi les quelque 750 enfants participant au camp Mystic, un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe, dix fillettes ainsi qu’un moniteur sont toujours portés disparus, a précisé le shérif du comté de Kerr. Environ 50 bénévoles de diverses villes du Texas participent activement aux recherches à Hunt, la localité où se situe le camp d’été.
Le gouverneur Abbott a souligné que 41 personnes étaient portées disparues à travers l’État dans les zones touchées par les inondations, un chiffre qui pourrait être sous-estimé en raison de la présence de nombreux vacanciers pendant ce week-end prolongé. Le colonel Freeman Martin, directeur de la sûreté publique du Texas, a prévenu que le bilan continuerait probablement d’augmenter à mesure que les corps sont retrouvés.
Ces crues subites ont été causées par des pluies diluviennes survenues vendredi, jour de la fête nationale américaine. Le fleuve Guadalupe a monté de 8 mètres en seulement quarante-cinq minutes, avec près de 300 millimètres de pluie tombés par heure, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.
Plus de 400 secouristes de plus de 20 agences sont déployés dans le comté, avec des hélicoptères, des drones, des renforts de la garde nationale du Texas et des gardes-côtes des États-Unis. Le président Donald Trump a signé une déclaration de catastrophe pour le comté de Kerr et a mobilisé la FEMA, l’agence fédérale de réponse aux désastres.
Le pape américain, Léon XIV, a exprimé ses sincères condoléances aux familles des victimes. Le gouverneur du Texas a averti que de fortes précipitations sont encore possibles jusqu’à mardi, menaçant de nouvelles inondations. La communauté scientifique souligne que le changement climatique rend les événements météorologiques extrêmes, tels que ces crues, plus fréquents et intenses.