Un incendie majeur, qui a démarré jeudi après-midi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, n’était toujours pas « maîtrisé » vendredi à l’aube. Près de 240 hectares ont été parcourus par les flammes, mobilisant près de 1 000 sapeurs-pompiers. La préfecture a cependant noté une nette amélioration de la situation grâce à un taux d’humidité de 40 % et un vent plus faible. Les moyens aériens, incluant neuf avions et deux hélicoptères bombardiers d’eau, ont été cruciaux dans la lutte contre le sinistre. Deux pompiers ont été légèrement blessés, et 104 personnes ont été évacuées et mises à l’abri. Les mesures de confinement pour certains hameaux de Martigues demeurent actives. Ce feu est le premier de 2025 à mobiliser autant de ressources dans les Bouches-du-Rhône, et fait suite à un autre incendie important près de Marseille le 8 juillet, qui avait détruit 750 hectares et 91 bâtiments.
Parallèlement, la forêt de Brocéliande, à l’ouest de Rennes, a également été touchée par un feu important jeudi après-midi, détruisant une centaine d’hectares de végétation avant d’être fixé à 23h30. Plus de 335 pompiers et des moyens aériens ont été déployés. La sécheresse de la végétation et les vents ont favorisé la propagation rapide du feu. Aucune habitation n’a été menacée, mais plusieurs routes départementales ont été coupées. La préfecture a appelé à la prudence et interdit temporairement l’accès aux massifs boisés.
Enfin, dans les Cévennes ardéchoises, un autre incendie a parcouru près de 40 hectares à proximité de Valgorge, menaçant 100 hectares supplémentaires. Une centaine de sapeurs-pompiers et des moyens aériens sont mobilisés pour circonscrire ce sinistre, qui est le « premier incendie de la saison » pour le département. Le ministre François-Noël Buffet a souligné que le risque de feux de forêt concerne désormais l’ensemble du territoire français, et a remercié les pompiers pour leur engagement.
