
Face à la déclaration de revenus, les épargnants sont confrontés à une décision cruciale : opter pour la flat tax (prélèvement forfaitaire unique) ou le barème progressif. Ce choix impacte directement l’imposition de leurs placements et dépend de leur situation fiscale personnelle. La flat tax, fixée à un taux forfaitaire de 30 %, se compose de 12,8 % d’impôt sur le revenu et de 17,2 % de prélèvements sociaux. Elle offre une simplification pour de nombreux contribuables.
Alternativement, le barème progressif permet d’intégrer les revenus de capitaux mobiliers à l’ensemble des autres revenus. Les taux d’imposition varient de 11 % à 45 %, auxquels s’ajoutent les 17,2 % de prélèvements sociaux. Pour exercer ce choix et renoncer à la flat tax en faveur du barème, il est impératif de cocher la case 2OP de la déclaration de revenus n° 2042.
La décision entre ces deux régimes fiscaux repose principalement sur le taux marginal d’imposition. Si ce taux, appliqué à la tranche la plus élevée de vos revenus, est nul ou de 11 %, il est généralement plus avantageux d’opter pour le barème progressif et donc de cocher la case 2OP. Cette option peut permettre une imposition globale plus faible pour les revenus les plus modestes. Cependant, la fiscalité étant complexe, il est essentiel de considérer l’ensemble de ses revenus et charges pour faire le choix le plus éclairé et optimiser sa déclaration fiscale.