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Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a qualifié le plan de Donald Trump pour Gaza de « plein de dangers », dénonçant une stratégie israélienne visant le « Grand Israël ». Le Hamas se dit prêt à négocier malgré les critiques du Hezbollah.

Le chef du Hezbollah libanais, Naïm Qassem, a qualifié le plan américain pour un cessez-le-feu à Gaza de « plein de dangers », accusant Israël de vouloir l’utiliser pour atteindre ses propres objectifs. Il a affirmé que ce plan est en réalité un projet israélien, cherchant à obtenir par la voie politique ce qu’il n’a pas réussi par les moyens militaires, l’agression et la famine. Naïm Qassem a suggéré qu’Israël pourrait se servir de cette proposition comme prétexte pour prendre le contrôle des territoires palestiniens, s’inscrivant dans le projet de « Grand Israël ».

Le Hamas, quant à lui, s’est dit prêt à des négociations immédiates pour la libération des otages et la fin de la guerre à Gaza, suite au plan proposé par le président américain. Cependant, Naïm Qassem a déclaré que le Hezbollah n’interviendrait pas dans les discussions détaillées, laissant la décision à la résistance palestinienne. Il a insisté sur la nécessité de s’opposer au projet du « Grand Israël », une vision qui inclurait la Cisjordanie et des parties de pays voisins.

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait précédemment suscité l’indignation dans plusieurs pays arabes en adhérant publiquement à ce projet. Depuis le début du conflit à Gaza, le Hezbollah a ouvert un front avec Israël depuis le sud du Liban, escaladant en guerre ouverte en septembre 2024 avant un cessez-le-feu fragile. Affaibli par ce conflit, le Hezbollah est désormais sous pression, tant au Liban qu’au niveau international, pour remettre ses armes à l’État libanais.