Découvrez le parcours singulier d’un jeune haut fonctionnaire, chargé d’études à la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), qui, à seulement deux mois de son premier poste, perçoit un salaire mensuel de 4 500 euros net avant impôt. Ce témoignage offre un éclairage sur la diversité des profils au sein de la haute fonction publique et sur l’importance de la méritocratie.
Issu d’un milieu modeste, notre haut fonctionnaire a été élevé par sa mère, sage-femme, qui a dû racheter les parts de la maison familiale après son divorce. Une enfance où les dépenses étaient gérées avec parcimonie, privilégiant des repas simples et des achats limités. Ces habitudes de consommation raisonnables, acquises dès le plus jeune âge, ont forgé une conscience des dépenses qui perdure aujourd’hui. Les études de sage-femme, quant à elles, durent généralement 5 ans après le baccalauréat, menant au Diplôme d’État de docteur en maïeutique.
Son excellence en mathématiques, développée dès le collège à travers des concours régionaux et nationaux, a naturellement orienté ses choix d’études. L’objectif était clair : mettre ses compétences au service de la société. C’est ainsi qu’il a intégré une classe préparatoire scientifique MPSI-MP (mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur) au prestigieux Lycée du Parc à Lyon. Ce lycée est réputé pour la qualité de ses CPGE, avec un taux d’intégration élevé dans les grandes écoles d’ingénieurs. Le salaire d’un chargé d’études en début de carrière se situe généralement entre 25 000 et 30 000 euros bruts annuels, mais il peut augmenter significativement avec l’expérience et la spécialisation. Les hauts fonctionnaires peuvent percevoir des salaires très confortables, certains postes clés atteignant plus de 150 000 euros bruts par an. À titre de comparaison, le salaire net moyen dans la fonction publique d’État était de 2 599 euros en 2019.
