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De nombreuses vendeuses sur Vinted et Leboncoin sont confrontées à des messages déplacés et du harcèlement sexuel. Des témoignages révèlent l'ampleur du problème sur ces plateformes de seconde main, où les recours sont souvent limités face à l'anonymat.

De nombreuses vendeuses sur les plateformes de seconde main comme Vinted et Leboncoin sont confrontées à des messages déplacés et du harcèlement sexuel. Ces comportements, souvent le fait de comptes anonymes, révèlent une face sombre du commerce en ligne.

Clothilde, une jeune femme de 25 ans, a partagé son expérience. Après avoir mis en vente des chaussettes Nike suite à une erreur de taille, elle a rapidement reçu des propositions indécentes. Des hommes lui demandaient de porter les chaussettes pendant 48 heures avant l’envoi, moyennant une compensation financière. Ce type de sollicitations, loin d’être un cas isolé, est devenu une réalité pour de nombreuses utilisatrices. Clothilde avoue avoir été « naïve » à ses débuts, ne réalisant pas l’ampleur du problème à l’époque.

Ce phénomène s’étend à diverses annonces. Qu’il s’agisse de vêtements ou d’autres objets, certaines vendeuses sont la cible de chantage, de messages malveillants ou sexualisants. Les plateformes, bien que prônant un environnement sûr, peinent à contenir l’afflux de ces « prédateurs » en ligne. Les victimes témoignent d’un « ras-le-bol » général face à ces agissements qui transforment la vente d’occasion en une expérience désagréable. Les recours se limitent souvent au signalement des comptes, une solution jugée insuffisante face à l’anonymat des pseudos.

Des initiatives comme « La Seconde Main Solidaire » tentent de sensibiliser et d’offrir un soutien aux femmes victimes de violences, mais le problème du harcèlement en ligne sur ces plateformes persiste. Il est crucial que les utilisateurs fassent preuve de vigilance et que les plateformes renforcent leurs mesures de sécurité pour garantir un espace d’échange respectueux.