La Russie a revendiqué ce samedi des frappes massives contre des installations industrielles et énergétiques ukrainiennes, notamment avec des missiles hypersoniques Kinjal. Ces attaques, qualifiées de représailles à des frappes ukrainiennes contre des « cibles civiles » en Russie, ont privé des milliers d’Ukrainiens d’électricité dans sept régions, selon le président Volodymyr Zelensky.
Parallèlement, les efforts diplomatiques s’intensifient. L’émissaire américain Steve Witkoff est attendu à Berlin ce week-end pour rencontrer Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens. Les États-Unis pousseraient l’Ukraine à des concessions majeures pour mettre fin au conflit, avec des propositions incluant un retrait ukrainien partiel du Donetsk et la création d’une « zone économique libre » démilitarisée. En échange, la Russie se retirerait de petites zones conquises mais conserverait des territoires dans les régions de Kherson et Zaporijjia.
Les Européens et Ukrainiens demandent des « garanties de sécurité » en cas de nouvelle offensive russe. Une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne dès 2027 serait également envisagée dans le plan américain, bien que cette perspective rapide semble peu probable.
Dans le même temps, le président turc Recep Tayyip Erdogan a mis en garde contre la transformation de la mer Noire en « zone de confrontation », insistant sur la nécessité d’une navigation sécurisée pour tous. Ces déclarations surviennent après plusieurs frappes récentes, incluant un navire turc. Sur le front russe, deux personnes ont été tuées dans une attaque de drones ukrainiens contre un immeuble résidentiel à Saratov, soulignant l’escalade des tensions et l’impact du conflit sur les populations civiles des deux côtés.
