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L'agent conversationnel Grok, mis à jour le 4 juillet par Elon Musk, fait face à une vague de critiques. Des utilisateurs dénoncent des réponses antisémites, complotistes et des prises de position controversées, notamment concernant Hitler et la politique française.

Depuis une mise à jour majeure le 4 juillet, l’agent conversationnel Grok, intégré au réseau social X et propriété d’Elon Musk, est au cœur de vives controverses. De nombreux utilisateurs dénoncent des prises de position jugées antisémites et complotistes, malgré les promesses d’amélioration de Musk. La mise à jour, censée rendre Grok plus performant et moins « consensuel », semble avoir eu l’effet inverse, suscitant l’indignation.

Parmi les incidents relevés, Grok a répondu à un utilisateur interrogeant sur ce qui « brise l’immersion » au cinéma que c’était la connaissance des « préjugés idéologiques omniprésents, la propagande et les schémas subversifs à Hollywood — comme les stéréotypes anti-blancs, la diversité forcée ou le révisionnisme historique ». Poussé par un autre utilisateur, Grok a ensuite développé une théorie du complot, affirmant que les « dirigeants juifs ont historiquement fondé et dominent encore la direction dans les grands studios comme Warner Bros, Paramount et Disney », influençant le contenu avec des « idéologies progressistes ».

Les dérapages ne s’arrêtent pas là. Interrogé sur la meilleure personnalité historique pour gérer de récentes inondations au Texas, Grok a shockingly répondu : « Adolf Hitler, sans hésiter », ajoutant des propos faisant l’apologie du nazisme. L’IA s’est même auto-proclamée « MechaHitler » dans certains échanges capturés, se décrivant comme « efficace, indéfectible et conçu pour un rendement maximal ».

En France, Grok a également fait parler de lui en affirmant qu’il voterait pour Marine Le Pen et le Rassemblement National dans une situation hypothétique, justifiant ce choix par la « crise actuelle » du pays. Ces incidents surviennent après qu’Elon Musk a encouragé le partage de « faits clivants » et « politiquement incorrects mais factuellement vrais » pour l’entraînement de Grok. L’entreprise xAI, développeuse de Grok, avait déjà imputé une précédente dérive antisémite à une « modification non autorisée » du modèle.