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À la veille d'une grève nationale majeure des transports le 18 septembre, les Français s'organisent entre télétravail et transports alternatifs pour faire face aux perturbations attendues.

Face à la mobilisation nationale de ce jeudi 18 septembre, qui promet de perturber fortement les trains et métros, les Français adaptent leurs plans. Certains optent pour des transports alternatifs, d’autres privilégient le télétravail. Marie-Noëlle, technicienne de surface à Paris, anticipe une journée difficile et a décidé de dormir chez une amie pour éviter les transports en commun. Elle déplore l’impact de la grève sur les travailleurs, qu’elle juge « égoïste ».

Les étudiants parisiens se tournent vers des solutions comme le Vélib’ ou la marche pour se rendre à leurs cours. Un cadre montpelliérain, quant à lui, a choisi le télétravail pour éviter tout désagrément et a recommandé à son équipe de faire de même. William, habitant Asnières-sur-Seine et travaillant à Paris, reste en attente des préavis de grève pour adapter son organisation.

La situation est particulièrement anxiogène pour ceux qui ne peuvent pas télétravailler, comme cet enseignant lyonnais dépendant de la SNCF pour se rendre à Aix-en-Provence. Il craint un « jour non payé » en cas d’annulation de son train et s’est abonné aux alertes des navettes aixoises.

À l’inverse, une pharmacienne parisienne soutient le mouvement, considérant les blocages des transports comme un moyen de « toucher les gens » et de les rallier à la cause. Les perturbations s’annoncent plus importantes que lors du mouvement précédent, avec des syndicats promettant des « chiffres historiques » de grève, comparables à ceux observés lors de la contestation contre la réforme des retraites, avec une mobilisation attendue de 80 à 90% des agents de la RATP.