protest-france-demonstration-1
Une grève nationale est prévue ce mardi 2 décembre à l'appel de la CGT, FSU et Solidaires. Des perturbations limitées sont attendues dans les transports, mais la mobilisation sera plus forte dans l'enseignement et les services publics.

Une nouvelle journée de mobilisation nationale est prévue ce mardi 2 décembre en France, à l’initiative des syndicats CGT, FSU et Solidaires. Cette action vise à exercer une pression sur le gouvernement, dénonçant l’austérité et réclamant des augmentations de salaires. Quelque 150 rassemblements sont attendus sur tout le territoire, avec un départ à Paris depuis la place de la Bourse à 14 heures.

Malgré l’appel à la grève, l’impact sur les transports devrait être relativement limité. Selon les prévisions du ministre des Transports, Philippe Tabarot, et de la SNCF, le trafic TGV sera « normal ». Cependant, des perturbations locales sont à prévoir sur certaines lignes Intercités, des TER (notamment en Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes) et sur le RER C en Île-de-France. La SNCF invite les usagers à vérifier les horaires avant tout déplacement. Dans l’aérien, aucune perturbation majeure n’est anticipée, tandis que les réseaux de métro, bus et tramway de la RATP en Île-de-France devraient fonctionner normalement.

Le secteur de l’enseignement est en revanche appelé à une mobilisation plus significative, avec des risques de fermetures de classes. Le FSU-SNUipp, principal syndicat du premier degré, exige « un vrai budget pour l’école » et dénonce la suppression de 4 000 postes prévue dans le budget 2026. Le SNES-FSU, pour l’enseignement secondaire, réclame également l’annulation des suppressions d’emplois, une réouverture des négociations sur les rémunérations et les carrières, et pointe la précarité des non-titulaires ainsi que le manque de statut pour les AESH.

Les services publics pourraient également connaître des perturbations. La Fédération CGT des services publics alerte sur 3 000 suppressions de postes et a déposé un préavis de grève susceptible d’entraîner des fermetures partielles ou totales de guichets administratifs (mairies, préfectures, centres des impôts, France Travail, CAF). Dans le secteur de la santé, la fédération CGT de la santé et de l’action sociale réclame une augmentation générale des salaires de 10%, estimant les budgets actuels insuffisants pour les missions de service public. Seuls les services non urgents devraient être affectés, garantissant la continuité des soins.