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Le gouvernement Attal compte 35 membres, dépassant 21 équipes précédentes de la Ve République. La parité est respectée, avec un tiers de ministres élus d'Île-de-France.

Le nouveau gouvernement mené par Gabriel Attal compte désormais 35 membres, une composition qui dépasse les effectifs de 21 équipes précédentes sous la Ve République. Initialement, la promesse d’Emmanuel Macron était celle d’un gouvernement resserré, avec seulement 11 ministres de plein exercice nommés le 11 janvier. Cependant, la liste complémentaire a gonflé les rangs, incluant le Premier ministre, 13 ministres de plein exercice, 16 ministres délégués et 5 secrétaires d’État.

Comparativement, cette formation est moins nombreuse que les 42 membres des gouvernements Castex et Borne, mais plus étoffée que les 30 du gouvernement d’Édouard Philippe. Historiquement, des cabinets comme ceux de Michel Debré, Georges Pompidou, Édouard Balladur, Lionel Jospin, Dominique de Villepin ou François Fillon ont été plus resserrés. L’équipe Attal se distingue par un nombre très restreint de ministres de plein exercice (13), se rapprochant des 14 de certains gouvernements précédents.

La parité est globalement respectée au sein de cette nouvelle équipe, avec 18 femmes pour 17 hommes. Cependant, cette parité peut varier significativement en fonction de l’ordre protocolaire des postes. Sur le plan géographique, un tiers des ministres sont élus d’Île-de-France, soulignant une concentration régionale. L’expérience ministérielle est partagée : la moitié des membres ont conservé leur portefeuille de l’équipe Borne, un quart a changé d’affectation et un quart sont de nouveaux visages. L’âge des ministres varie, de Marie Lebec, la benjamine de 33 ans, à Nicole Belloubet, la doyenne de 68 ans.