
Dans un marché boursier en pleine mutation, l’intelligence artificielle propulse les géants technologiques vers des sommets inégalés. Après un été des plus dynamiques, la rentrée confirme la domination de ces entreprises sur l’économie mondiale.
Nvidia, fer de lance de l’IA, a marqué les esprits en juillet en devenant la première société à franchir les 4 000 milliards de dollars de capitalisation boursière. En septembre 2025, sa capitalisation s’élève à 4,301 billions de dollars. Microsoft a rapidement emboîté le pas, atteignant également cette barre symbolique en juillet, et affichant une capitalisation de 3,277 billions d’euros en septembre 2025. Google (Alphabet), quant à elle, a rejoint ce cercle très restreint de sociétés valant plus de 3 000 milliards de dollars en septembre. En septembre 2025, sa capitalisation boursière s’élève à 2,626 billions d’euros.
Oracle a également connu une ascension fulgurante. Sa valorisation a bondi, frôlant le seuil des 1 000 milliards de dollars et faisant brièvement de son fondateur, Larry Ellison, l’homme le plus riche du monde. En septembre 2025, la capitalisation boursière d’Oracle s’élève à 746,78 milliards d’euros. Broadcom a, pour sa part, intégré le groupe des «Huit Magnifiques», rejoignant ainsi Apple, Microsoft, Amazon, Alphabet, Meta, Nvidia et Tesla. En septembre 2025, Broadcom affiche une capitalisation boursière de 1,386 milliard d’euros.
Ces entreprises technologiques majeures pèsent désormais plus d’un tiers de l’indice S&P 500, qui regroupe les 500 plus grandes sociétés cotées aux États-Unis. Cette concentration des richesses au sein de quelques acteurs clés soulève des questions sur l’équilibre du marché et l’impact continu de l’IA sur la valorisation boursière.