Donald Trump intensifie ses efforts pour un plan de paix rapide dans la bande de Gaza. Le président américain a mis la pression sur le Hamas ce samedi 4 octobre, en présentant une nouvelle exigence à laquelle le mouvement islamiste palestinien est sommé de répondre sans délai. « Après négociations, Israël a accepté la ligne de retrait initiale que nous avons montrée au Hamas », a-t-il déclaré sur son réseau Truth Social, accompagnant son message d’une carte détaillant une zone tampon de 1,5 à 3,5 km à l’intérieur de Gaza.
Donald Trump a précisé que « quand le Hamas confirmera [qu’il accepte cette ligne], le cessez-le-feu entrera immédiatement en vigueur et l’échange des otages et des prisonniers commencera », ce qui ouvrira la voie à la phase suivante de retrait. Plus tôt, il avait demandé à Israël d’« arrêter immédiatement les bombardements à Gaza » pour permettre la libération des otages, après que le Hamas eut annoncé accepter son plan. Cependant, l’armée israélienne a poursuivi ses opérations, faisant état d’au moins 57 morts côté palestinien.
« Le Hamas doit agir rapidement, sans quoi toutes les options seront envisageables. Je ne tolérerai aucun retard », a insisté le président américain, écartant toute situation où « Gaza représenterait encore une menace » pour Israël. Le plan Trump prévoit un cessez-le-feu, la libération des otages sous soixante-douze heures, le retrait progressif de l’armée israélienne, le désarmement du Hamas et l’exil de ses combattants.
Le président américain a affirmé être « proche » d’un accord pour une cessation durable des hostilités, remerciant le président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour son rôle « très utile » dans la libération des otages. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a exprimé l’espoir de voir tous les otages revenir « dans les prochains jours ».
Des négociateurs israéliens et du Hamas, ainsi que l’émissaire américain Steve Witkoff et Jared Kushner, sont attendus au Caire pour des discussions indirectes. Le plan américain exclut toute gouvernance du Hamas à Gaza, mais le mouvement palestinien a réaffirmé son intention de participer aux discussions sur l’avenir du territoire et n’a pas abordé la question de son désarmement. Nétanyahou a averti que le désarmement se ferait « soit diplomatiquement par le plan de Trump, soit militairement ».
