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Un regain de tensions secoue la bande de Gaza après des bombardements israéliens en riposte à une attaque présumée. Le Hamas nie toute implication, menaçant l'accord de cessez-le-feu.

L’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est de nouveau mis à mal suite à une recrudescence des violences. Mardi soir, l’armée israélienne a mené une série de « puissants bombardements » sur la bande de Gaza. Cette action, justifiée par le Premier ministre Benyamin Nétanyahou, répondait à une « attaque » présumée de combattants du Hamas contre des soldats israéliens à Rafah, près de la frontière égyptienne. Un soldat israélien a d’ailleurs été tué mardi dans la bande de Gaza, a annoncé l’armée le lendemain.

Le mouvement islamiste palestinien, dans un communiqué officiel, a nié toute implication dans les échanges de tirs. Il a qualifié les bombardements israéliens de « violation flagrante » du « plan de paix » établi le 10 octobre sous l’égide du président américain, Donald Trump. Cette escalade des tensions soulève de sérieuses interrogations quant à la pérennité de la trêve.

Les conséquences des frappes aériennes ont été dramatiques pour la population gazaouie. Selon les hôpitaux locaux et la défense civile, les attaques nocturnes, qui ont notamment ciblé les environs de l’hôpital Al-Shifa à Gaza et une voiture civile à Khan Younès, ont entraîné la mort d’au moins 91 personnes, dont 24 enfants. Des dizaines de blessés sont également à déplorer. Ces nouvelles victimes viennent s’ajouter aux 94 personnes déjà tuées depuis le début du cessez-le-feu, d’après les mêmes sources. La situation humanitaire dans la bande de Gaza reste extrêmement préoccupante.