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La Défense civile de Gaza a annoncé la mort de 20 personnes, dont six enfants, dans des raids aériens israéliens sur le camp d'Al-Chati et Al-Mawassi, au sud. Une situation humanitaire critique perdure. [4, 7, 13]

La Défense civile de Gaza a rapporté, le mercredi 9 juillet, la mort de 20 personnes suite à deux raids aériens israéliens survenus peu après minuit. Ces attaques ont ciblé des zones clés du territoire palestinien, déjà éprouvé par vingt-et-un mois de conflit armé. Mahmoud Bassal, porte-parole de la Défense civile, a confirmé que les bombardements ont touché le sud de la bande de Gaza ainsi que le camp de réfugiés d’Al-Chati, situé près de la ville de Gaza au nord. L’armée israélienne a indiqué qu’elle vérifiait les informations relayées par M. Bassal.

Le camp d’Al-Chati a été particulièrement touché, avec un bilan de dix morts, dont six enfants, selon les données de la Défense civile. Zouhair Joudeh, un habitant de 40 ans du camp, a décrit l’explosion comme « massive, comme un tremblement de terre », ajoutant que plusieurs personnes étaient toujours portées disparues sous les décombres.

Parallèlement, une autre frappe a eu lieu à Al-Mawassi, dans le sud du territoire palestinien, non loin de Khan Younès. Des enfants blessés ont été admis à l’hôpital Nasser de Khan Younès dans la nuit.

La situation humanitaire à Gaza reste extrêmement préoccupante, avec des milliers de personnes déplacées et un système de santé fragile. La Défense civile de Gaza a par ailleurs signalé la mort de 22 personnes, dont six enfants, à la suite de bombardements israéliens sur le territoire palestinien, dévasté par 21 mois de guerre. La vérification indépendante des bilans et des affirmations des différentes parties est difficile en raison des restrictions imposées aux médias et de l’accès limité au terrain.