
Le ministère de la Santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a rapporté un bilan de plus de 70 100 personnes tuées sur le territoire palestinien depuis le début du conflit israélo-palestinien le 7 octobre 2023. Ce chiffre, qui ne distingue pas les civils des combattants, provient de registres détaillés généralement considérés comme fiables par la communauté internationale.
Ce lourd bilan survient un mois et demi après l’instauration d’un cessez-le-feu fragile, négocié par les États-Unis le 10 octobre. Depuis cette date, 354 Palestiniens ont péri sous les tirs israéliens. Le décompte continue d’augmenter alors qu’Israël poursuit ses frappes, justifiées par des violations de la trêve, et que des corps sont encore découverts sous les décombres.
Le Hamas a exhorté les médiateurs à faire pression sur Israël pour qu’il cesse ces violations du cessez-le-feu. Le plan américain pour l’avenir de Gaza, dévastée par plus de deux ans de conflit, est à ses débuts. Il prévoit une force internationale de stabilisation, une autorité de transition supervisée par le président américain, Donald Trump, et la possibilité d’un État palestinien indépendant.
Côté israélien, l’attaque du 7 octobre 2023 a causé la mort de 1 221 personnes, majoritairement des civils, et l’enlèvement de 251 personnes emmenées à Gaza. Dans le cadre du cessez-le-feu, le Hamas a libéré les 20 otages encore vivants et restitué les dépouilles de 26 otages décédés. En contrepartie, Israël a libéré près de 2 000 prisonniers palestiniens et rendu les corps de centaines de Palestiniens.
Par ailleurs, les forces israéliennes ont intensifié leurs opérations sur d’autres fronts. En Syrie, un raid israélien a fait au moins 13 morts. Au Liban, des frappes ciblent le Hezbollah, accusé de réarmement. En Cisjordanie occupée, des allégations d’exécutions extrajudiciaires par des soldats israéliens et une recrudescence des violences des colons ont été signalées, faisant dix blessés palestiniens près de Bethléem.






