
La bande de Gaza a été le théâtre de bombardements israéliens intenses dans la nuit du 28 au 29 octobre, malgré un cessez-le-feu en vigueur. Ces frappes meurtrières ont visé les environs de l’hôpital Al-Shifa à Gaza-ville et une voiture civile à Khan Younès. Le bilan s’est alourdi à plus de 100 morts, dont 46 enfants, et des dizaines de blessés. Les autorités gazaouies et la défense civile palestinienne ont confirmé ces chiffres, soulignant l’ampleur des destructions.
L’armée israélienne a justifié ces attaques en affirmant avoir ciblé « des dizaines de cibles terroristes ». Elle a ensuite annoncé la reprise du cessez-le-feu dans la matinée du mercredi. Cette nouvelle flambée de violence, survenue après la mort d’un soldat israélien, a ravivé les craintes d’une escalade majeure dans la région. Des panaches de fumée noire s’élevaient de plusieurs zones du territoire palestinien, témoignant de l’intensité des frappes.
Les habitants de Gaza, qui commençaient à peine à « respirer à nouveau » après le précédent accord de trêve, se retrouvent plongés dans une nouvelle période d’incertitude et de peur. La communauté internationale, par la voix du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a « fermement condamné » les frappes israéliennes et a appelé toutes les parties à respecter leurs engagements et à protéger les civils. Le Qatar, un des médiateurs du conflit, a exprimé l’espoir que le cessez-le-feu tiendrait malgré ces « violations ».






