
Après l’accord de cessez-le-feu à Gaza, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fortement insisté sur la nécessité de lever les « obstacles » à l’aide humanitaire pour garantir de réels progrès. Il a réitéré son appel à toutes les parties prenantes pour qu’elles respectent pleinement les termes de l’accord. Cependant, M. Guterres a souligné que faire taire les armes ne suffit pas.
Pour transformer le cessez-le-feu en un véritable progrès, il est crucial d’assurer un accès complet, sécurisé et durable aux travailleurs humanitaires. Cela implique également la suppression des tracasseries administratives et des obstacles, ainsi que la reconstruction des infrastructures détruites. L’ONU dénonce depuis des mois les entraves à l’aide imposées par Israël.
Les Nations Unies et leurs partenaires sont « prêts à agir, maintenant », a affirmé M. Guterres, soulignant leur expertise, leurs réseaux de distribution et leurs relations au sein de la communauté locale. Il a promis une augmentation immédiate de l’aide en nourriture, en eau, en soins et en abris, appelant également à une hausse des financements. La semaine dernière, Tom Fletcher, secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires de l’ONU, avait déjà indiqué que 170 000 tonnes de fournitures essentielles étaient prépositionnées dans la région, prêtes à entrer à Gaza.
Antonio Guterres a également exhorté à saisir cette opportunité comme une première étape vers un véritable chemin politique. Il vise la fin de l’occupation, la reconnaissance du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, et la mise en œuvre de la solution à deux États. Pour les Israéliens et les Palestiniens, cet accord représente une lueur d’espoir qui doit se transformer en une aube de paix, marquant le début de la fin de cette guerre dévastatrice.