
L’actualité autour de la bande de Gaza reste dominée par une intensification des opérations militaires israéliennes, des initiatives humanitaires internationales et des efforts diplomatiques. Le ministère de la Santé local a rapporté un bilan alarmant de 66 005 Palestiniens tués et 168 162 blessés depuis le 7 octobre 2023, des chiffres jugés fiables par l’ONU.
L’armée israélienne a annoncé avoir frappé un dépôt d’armes du Hezbollah au Liban, qualifiant ces infrastructures de violation des accords existants et dénonçant leur utilisation pour des attaques contre Israël. Le Hezbollah, allié du Hamas, avait ouvert un front contre Israël en octobre 2023 et malgré un cessez-le-feu en novembre 2024, les tensions persistent avec des frappes régulières.
Plusieurs flottilles humanitaires tentent de défier le blocus naval israélien. Une flottille de dizaines de bateaux, incluant des navires grecs et des militants de divers pays dont Greta Thunberg, a repris la mer après des réparations en Grèce, avec l’objectif d’acheminer de l’aide à Gaza. Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a averti des dangers de forcer le blocus, proposant une alternative via Chypre, qui fut rejetée.
En parallèle, le président américain Donald Trump a exprimé son optimisme quant à un accord de paix au Moyen-Orient, parlant d’une « première » avant la rencontre avec le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. Un plan américain en 21 points serait en discussion, incluant un cessez-le-feu permanent, la libération des otages et une gouvernance de Gaza sans le Hamas.
Cependant, le Hamas a nié avoir reçu de nouvelles propositions de la part des médiateurs. Des milliers d’Israéliens ont manifesté à Tel-Aviv pour un accord mettant fin à la guerre et libérant les otages. Adèle Haenel, l’actrice française, a dû quitter une flottille en raison d’une avarie technique, mais a appelé à maintenir la pression sur les gouvernements pour arrêter le « génocide ».
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a critiqué Israël pour ses actions jugées « agressives » et accusé les Occidentaux de « saboter » la diplomatie en rétablissant les sanctions contre l’Iran. Ces événements soulignent la complexité et la volatilité de la situation au Moyen-Orient, où les enjeux humanitaires, politiques et sécuritaires s’entremêlent.