
Israël s’oppose fermement à la participation de soldats turcs à la force internationale de stabilisation prévue à Gaza. Cette force, issue de l’accord de cessez-le-feu du 10 octobre, doit être majoritairement composée de pays arabes et musulmans et superviser la sécurité après le retrait de l’armée israélienne. La porte-parole du gouvernement israélien a déclaré catégoriquement qu’« il n’y aura pas de soldats turcs sur le terrain ».
Cette position israélienne survient malgré les assurances de l’ambassadeur des États-Unis en Turquie, qui avait pourtant affirmé la participation turque. La tension diplomatique souligne les défis de la mise en œuvre de l’accord de paix fragile.
Parallèlement, la Cisjordanie est le théâtre de nouvelles violences. L’armée israélienne a détruit la maison de Nael Samara à Bruchin, accusé d’une attaque meurtrière en mai 2025. Cette pratique, qualifiée par ses détracteurs de châtiment collectif, continue de susciter l’indignation. Des témoins palestiniens ont rapporté la démolition de la maison de deux étages sous un important déploiement militaire, selon l’agence WAFa.
À Gaza, les échanges de corps se poursuivent dans le cadre du cessez-le-feu. Israël a remis les corps de 15 Palestiniens après la restitution de la dépouille de l’otage israélo-argentin Lior Rudaeff. Cependant, sur les 300 corps palestiniens reçus, seuls 89 ont été identifiés. Le ministère de la Santé de Gaza a également déploré la mort de 241 Gazaouis depuis le début du cessez-le-feu.
L’UE a de son côté condamné les frappes israéliennes au Liban, exhortant toutes les parties à respecter l’accord de cessez-le-feu de novembre 2024 et la résolution 1701. Le contexte régional reste extrêmement volatile, avec des appels à la retenue pour éviter une escalade.







