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Le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a annoncé, le 21 août 2025, l'intensification de l'offensive sur Gaza-ville et l'ouverture de négociations pour libérer les otages. Cette double stratégie intervient après une proposition de cessez-le-feu du Hamas.

Face à une offensive militaire d’envergure sur la ville de Gaza, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a simultanément annoncé, le jeudi 21 août 2025, l’ouverture de négociations pour la libération de tous les otages et la fin de la guerre. Cette déclaration intervient alors que des véhicules blindés israéliens sont positionnés le long de la barrière de séparation avec Gaza, signe d’une intensification des opérations au sol autour de la ville.

Le gouvernement israélien a approuvé un plan de conquête de Gaza-ville, présentée comme un des derniers bastions du Hamas. Cette opération, baptisée « Chariots de Gédéon II », prévoit la mobilisation de 130 000 réservistes de septembre à mars prochain et vise à prendre le contrôle total de la ville. En parallèle, l’armée israélienne a lancé des appels aux hôpitaux et responsables médicaux de Gaza-ville pour une « évacuation complète » des zones concernées, leur enjoignant de préparer le transfert du matériel médical vers le sud.

La décision de Nétanyahou d’entamer des négociations fait suite à une proposition de cessez-le-feu émise par l’Égypte et le Qatar, acceptée par le Hamas le 18 août. Cet accord envisageait la libération de dix otages vivants en échange de prisonniers palestiniens, une trêve de soixante jours et un retrait partiel des forces israéliennes. Cependant, Israël n’a pas encore formellement répondu à cette offre, insistant sur la libération de tous les otages et la fin de la guerre selon ses propres conditions.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a averti que Gaza pourrait être « détruite » si le Hamas n’acceptait pas les conditions israéliennes, incluant le désarmement complet du mouvement. Cette double approche, mêlant offensive militaire et ouverture diplomatique, souligne la complexité de la situation actuelle dans la bande de Gaza.