Le Hamas a annoncé mercredi avoir accepté de libérer dix otages dans le cadre de négociations indirectes avec Israël, visant une trêve à Gaza. Le mouvement palestinien a exprimé sa volonté de « surmonter les obstacles » pour parvenir à un accord, malgré des discussions qu’il qualifie de difficiles. Dans un communiqué consulté par l’Agence France-Presse, le Hamas a affirmé : « Bien que les négociations (…) demeurent difficiles en raison de l’intransigeance de l’occupation, nous continuons à travailler avec sérieux et dans un esprit positif avec les médiateurs [le Qatar et l’Egypte] pour surmonter les obstacles ». Le groupe a ajouté avoir fait preuve de la « souplesse nécessaire » pour faire aboutir ces efforts, acceptant ainsi la libération de dix prisonniers.
Ces pourparlers indirects, qui se déroulent à Doha, en sont à leur quatrième jour. Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après avoir rencontré le président américain Donald Trump à Washington, avait déclaré mardi qu’il pensait se rapprocher d’un accord et qu’il y avait de « bonnes chances » de l’obtenir.
De son côté, le chef d’état-major de l’armée israélienne, Eyal Zamir, a indiqué mercredi soir à la télévision que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient « créé les conditions pour faire avancer un accord » de libération des otages. , A la mi-journée, le ministre israélien des Affaires étrangères, Gidéon Saar, s’était également montré optimiste quant à la conclusion d’un accord de cessez-le-feu et de libération d’otages à Gaza. , Il a précisé que si une trêve temporaire était obtenue, Israël négocierait un cessez-le-feu permanent.
La bande de Gaza, ravagée par vingt et un mois de conflit, a vu au moins 22 personnes, dont six enfants, périr récemment, selon la défense civile du territoire palestinien.
