
Françoise, une femme à la retraite de 87 ans, a découvert le monde des investissements boursiers suite au décès de son père à la fin des années 80. Ce dernier lui a légué un portefeuille majoritairement constitué d’actions Air Liquide. Une véritable passion est née pour cette globe-trotteuse qui se définit pourtant comme une « investisseuse conservatrice ».
Malgré son âge avancé, il n’est jamais trop tard pour se lancer en bourse, comme en témoigne Françoise. L’âge n’est pas le facteur déterminant, mais plutôt l’horizon d’investissement. Pour les seniors, un investissement sur 5 ans et plus est un bon point de départ, bien qu’une période de 10 à 15 ans soit idéale pour maximiser les gains grâce aux intérêts composés. L’investissement en bourse peut en effet constituer un excellent moyen de faire fructifier son capital et de générer des revenus complémentaires à la retraite.
Le « Lundi noir » de 1987, un événement marquant dans l’histoire boursière, a vu le Dow Jones chuter de 22,6%. Cependant, contrairement aux krachs de 1929 et 2008, celui de 1987 n’a pas eu d’impact majeur sur l’économie réelle grâce à la réaction rapide de la Réserve fédérale américaine. C’est à l’aube de ce krach que Françoise a débuté son aventure en bourse. L’action Air Liquide, présente en bourse depuis 1913, a une longue histoire de confiance et de fidélité avec ses actionnaires.
Une stratégie d’investissement conservatrice vise principalement à générer des revenus stables et réguliers, tout en minimisant les fluctuations. Elle se caractérise par un faible degré de risque, avec un objectif de rendement annuel moyen. Ce type de profil privilégie souvent des titres générant des revenus réguliers, bien qu’une petite partie puisse être investie en actions. Pour les investisseurs conservateurs, une approche diversifiée est souvent recommandée, avec une allocation d’actifs judicieuse entre actions et obligations. La règle du « 100 moins l’âge » est parfois utilisée comme point de départ pour déterminer la proportion d’obligations.