
La marine israélienne a intercepté plusieurs navires de la flottille internationale en soutien à Gaza, la Global Sumud, le 2 octobre. Malgré ces actions, une partie de la flottille continuait sa route vers le territoire palestinien, ce qui constitue une victoire symbolique pour les militants. L’opération a été menée dans les eaux internationales, suscitant de vives critiques de la part des organisateurs et de la communauté internationale.
Le ministère des Affaires étrangères israélien a confirmé l’interception de plusieurs navires et le transfert de leurs passagers vers un port israélien. Parmi les personnes détenues figure la militante suédoise Greta Thunberg, dont la présence à bord de l’un des navires, l’Alma, a été confirmée. Des images diffusées par le ministère israélien sur X (anciennement Twitter) montrent Greta Thunberg en train de récupérer ses effets personnels, entourée d’hommes armés, avant son expulsion prévue vers l’Europe.
La flottille, composée de plus de 40 bateaux et transportant environ 500 militants de diverses nationalités, dont des parlementaires européens et des journalistes, visait à briser le blocus naval de la bande de Gaza et à fournir une aide humanitaire à une population confrontée à la famine. Les organisateurs ont dénoncé l’interception comme une violation du droit international, car elle a eu lieu dans les eaux internationales.
Alors que la plupart des navires ont été interceptés, certains ont réussi à poursuivre leur chemin, démontrant la détermination de la coalition. Le ministère israélien a qualifié l’opération de la flottille de « provocation », réitérant son offre de transférer l’aide via d’autres canaux. Les passagers détenus sont en cours de déportation vers l’Europe, tandis que des protestations ont éclaté dans plusieurs villes mondiales pour condamner l’action d’Israël et le blocus continu de Gaza.