
Les copropriétés, en particulier les plus anciennes, sont régulièrement confrontées à d’importantes dépenses liées à des équipements vétustes comme les ascenseurs ou les canalisations, ainsi qu’aux impératifs de rénovation énergétique. Si l’emprunt collectif est une solution courante, il existe des alternatives moins connues pour financer ces travaux sans alourdir les charges avec des prêts.
Pour des opérations telles qu’un ravalement de façade, une option intéressante est l’installation d’une bâche ou d’un panneau publicitaire sur l’échafaudage. Cette pratique est encadrée par le code de l’environnement, qui limite la surface publicitaire à 50% de la bâche. De plus, elle n’est autorisée que sur des murs aveugles ou avec de petites ouvertures. Il est crucial de noter que les réglementations locales de publicité peuvent être plus strictes, comme c’est le cas dans certaines villes telles que Neuilly-sur-Seine. Se renseigner auprès de la mairie est donc indispensable pour s’assurer de la conformité du projet.
Ces solutions créatives permettent de générer des revenus inattendus, offrant ainsi un levier de financement pour les travaux de maintenance et d’amélioration des bâtiments. L’exploration de ces pistes est essentielle pour les copropriétés souhaitant préserver leur trésorerie et éviter le recours systématique à l’emprunt, qui peut parfois s’avérer lourd pour les copropriétaires. L’optimisation des ressources disponibles et l’ingéniosité dans la recherche de financements alternatifs deviennent des atouts majeurs face aux défis de la gestion de copropriété.