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Le 1er décembre apporte des changements significatifs pour les ménages : le remboursement intégral des fauteuils roulants par la Sécurité sociale et l'élargissement du complément du mode de garde pour les parents en garde alternée.

Comme chaque premier jour du mois, le budget des ménages français est impacté par plusieurs ajustements significatifs. Ce 1er décembre marque notamment des avancées majeures en matière de prise en charge des fauteuils roulants et d’élargissement des aides à la garde d’enfants, des mesures destinées à soutenir les familles et les personnes à mobilité réduite.

Dès ce mois-ci, les fauteuils roulants bénéficient d’un remboursement intégral par la Sécurité sociale. Cette réforme concrétise une promesse d’Emmanuel Macron d’avril 2023, visant à simplifier l’accès à cet équipement essentiel pour plus d’un million d’usagers non temporaires en France, selon l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé. Un arrêté du 6 février officialise cette mesure, faisant de la Sécurité sociale le financeur unique avec un délai de réponse maximal de deux mois. Auparavant, les démarches étaient complexes, impliquant mutuelles, maisons départementales des personnes handicapées, centres d’action sociale, et des demandes de prestation de compensation du handicap, prolongeant le processus sur plusieurs années et laissant un reste à charge conséquent, souvent de plusieurs milliers d’euros. Désormais, tous les types de fauteuils roulants sont concernés par ce remboursement intégral.

Parallèlement, le complément du mode de garde (CMG) est élargi pour les parents d’enfants en garde alternée. À partir du 1er décembre, les deux parents pourront percevoir cette aide financière, contrairement à un seul auparavant. Cette aide, destinée aux parents employant une assistante maternelle ou une nounou à domicile, avait déjà été remaniée le 1er septembre. Sa méthode de calcul a été repensée pour mieux s’adapter à la situation des bénéficiaires, et sa disponibilité étendue jusqu’aux 12 ans de l’enfant pour les parents isolés (contre 6 ans pour les autres).