
Malgré un salaire de 2 600 euros net pour un contrat de vingt-cinq heures hebdomadaires, une professionnelle de la santé, âgée de vingt-sept ans, annonce sa démission après seulement une année d’exercice. Issue d’un milieu familial d’ingénieurs et passionnée par les sciences dès son plus jeune âge, elle exprime une profonde fatigue et son désir de ne pas poursuivre cette carrière toute sa vie. Cette décision intervient après huit années d’études supérieures, la laissant avec l’impression de « ne savoir faire que ça ».
Née à Athis-Mons et ayant grandi à Chaville, Julie a toujours été fascinée par le fonctionnement du corps humain. Ses expériences scolaires et personnelles, comme la dissection de grenouilles ou l’observation au microscope, ont nourri cet intérêt pour l’univers cellulaire. En 2012, après une première scientifique au lycée de Sèvres, elle se retrouve face au dilemme de l’orientation post-bac. Bien qu’attirée par la médecine, une voix intérieure la dissuade de s’engager dans cette voie, la poussant à opter pour des DUT de génie biologique. Un choix qu’elle qualifie aujourd’hui d’« erreur », suggérant un regret quant à son parcours académique initial.