
Les principaux dirigeants européens ont affirmé leur conviction qu’une approche combinant une diplomatie active, un soutien ferme à l’Ukraine et une pression continue sur la Fédération de Russie est essentielle pour mettre fin au conflit. Cette déclaration intervient en amont de la rencontre prévue le 15 août entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Emmanuel Macron, aux côtés de Giorgia Meloni (Italie), Friedrich Merz (Allemagne), Donald Tusk (Pologne), Keir Starmer (Royaume-Uni), Ursula Von Der Leyen (Commission européenne) et Alex Stubb (Finlande), a cosigné ce communiqué soulignant la nécessité de maintenir les mesures restrictives contre la Russie.
Les dirigeants européens ont salué les efforts du président Trump pour cesser le « massacre en Ukraine », se déclarant prêts à soutenir ces initiatives sur le plan diplomatique, tout en maintenant un soutien militaire et financier substantiel à l’Ukraine. Cela inclut le renforcement des travaux de la Coalition des volontaires et l’application continue de mesures restrictives envers la Russie.
La rencontre très attendue entre Donald Trump et Vladimir Poutine se déroulera en Alaska, un territoire américain acheté à la Russie en 1867, ce qui, pour certains, revêt une symbolique particulière. Vladimir Poutine ne craint pas d’être arrêté sur ce territoire, les États-Unis ne reconnaissant pas la Cour pénale internationale (CPI), qui a émis un mandat d’arrêt contre lui pour le transfert illégal d’enfants ukrainiens vers la Russie.
Cependant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky ne participera pas à ce sommet. Il a réitéré son rejet catégorique de toute cession de territoires à la Russie pour obtenir la paix, avertissant que « toute décision qui serait prise sans l’Ukraine, serait une décision contre la paix ». Zelensky a martelé que les Ukrainiens n’abandonneront pas leur terre aux occupants et que l’armée russe contrôle actuellement environ 20% du territoire ukrainien.
Le président ukrainien a insisté sur la nécessité d’une « fin honnête à cette guerre », soulignant qu’il appartient à la Russie de mettre fin au conflit qu’elle a initié.