L’équipe de France féminine a remporté une victoire convaincante de 4-1 face au Pays de Galles lors de son deuxième match de l’Euro 2025 à Saint-Gall. La rédaction a analysé les points forts et les faiblesses de cette rencontre.
Parmi les tops, Clara Mateo a brillé par son omniprésence. L’attaquante du Paris FC a ouvert le score dès la 8e minute avec une magnifique reprise de volée et s’est montrée constamment dangereuse. Elle a également délivré une passe décisive pour le troisième but français, signé Amel Majri. Remplacée à la 75e minute par Marie-Antoinette Katoto, Mateo a livré une prestation complète, participant activement à toutes les phases offensives.
De son côté, Kadidiatou Diani, l’attaquante de l’Olympique Lyonnais, s’est montrée incisive et décisive. Malgré un tir jugé « très laid », elle a transformé un penalty juste avant la pause (45e+1). Elle s’est ensuite transformée en passeuse décisive sur un centre pour Grace Geyoro, qui a inscrit le troisième but français, profitant également d’une erreur de la gardienne galloise.
Cependant, des flops notables ont marqué ce match. La prestation de Safia Middleton-Patel, la gardienne du Pays de Galles, a été jugée « inadmissible ». Malgré le peu de chances de son équipe face aux Bleues, ses deux erreurs flagrantes ont précipité la défaite. Peu après la reprise, elle a tergiversé avec le ballon au pied face au pressing de Clara Mateo, perdant la possession et permettant à Amel Majri de marquer. Par la suite, elle a commis une sortie honteuse sur le quatrième but de Grace Geyoro (63e), laissant le but vide. Ces bourdes soulèvent des questions sur le niveau de certaines joueuses dans la compétition.
Enfin, un « trou d’air » des Bleues a été constaté. Après l’égalisation galloise, l’équipe française a montré une baisse de régime incompréhensible pendant plus d’une demi-heure, semblant amorphe et incapable de construire des actions. Cette période de flottement, bien que résolue par le penalty de Diani, pourrait s’avérer coûteuse contre des adversaires de plus haut niveau. Laurent Bonadei et son équipe devront travailler sur ces baisses de régime pour éviter les mauvaises surprises lors des phases finales.
