
En 2024, la grande majorité des actifs de l’Union européenne, soit 83 %, se déclarent satisfaits de l’équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. Ils estiment que leurs horaires de travail se concilient bien, voire très bien, avec leur vie familiale et sociale. Cette tendance est en constante augmentation depuis 2010, notamment grâce à l’essor du
Selon Malo Mofakhami, maître de conférences en sciences économiques, « ce système s’accompagne d’une forte amélioration de la capacité d’articulation entre vie personnelle et vie professionnelle, quand bien même il accroît l’intensité du travail ». Cette amélioration concerne aussi bien les hommes que les femmes, ces dernières étant légèrement plus satisfaites (84,5 % contre 81,7 %).
Toutefois, Mathilde Guergoat-Larivière, enseignante-chercheuse en économie du travail, apporte une nuance importante : « Les femmes ajustent beaucoup plus leur temps de travail aux contraintes familiales et domestiques. En Europe, 28 % d’entre elles occupent par exemple un
La
Eurofound, qui dresse ce bilan globalement positif, analyse l’impact du travail sur la vie privée à travers trois dimensions clés : la persistance des soucis professionnels hors du travail, la fatigue empêchant les tâches domestiques, et les exigences professionnelles empiétant sur le temps familial. Ces analyses détaillées permettent de mieux comprendre les défis persistants malgré l’amélioration globale.






