Lors de son adresse à la nation, Donald Trump a vigoureusement défendu les onze premiers mois de son second mandat, axant son discours sur les succès économiques et les avancées en matière d’immigration. Il a affirmé que le coût de la vie baissait, citant des exemples concrets comme la dinde de Thanksgiving, les œufs et l’essence. Selon lui, l’inflation, qualifiée de « pire depuis 48 ans » avant son retour au pouvoir, est désormais sous contrôle, malgré une légère stagnation ces derniers mois. Le président a également promis une future baisse des prix des médicaments.
L’économie a été un pilier de sa campagne, et Trump a mis en avant les droits de douane historiques, qu’il considère comme son « mot préféré ». Ces mesures auraient généré 18 000 milliards de dollars d’investissements, créé des emplois et augmenté les salaires. Il a assuré que les États-Unis étaient « prêts pour un boom économique comme le monde n’en a jamais connu », faisant écho aux propos de son vice-président, JD Vance, qui a appelé à la patience des électeurs.
Abordant la question de l’immigration, Donald Trump a déclaré avoir hérité d’un « chaos », un pays « envahi par une armée de 25 millions de personnes ». Il a revendiqué avoir stoppé l’entrée des immigrés illégaux depuis sept mois et mis en place un processus de « remigration », passant ainsi « du pire au meilleur ». Le président a également salué la fin de « l’emprise des radicaux woke » dans les écoles, la « reconstruction de l’armée » et le règlement de « huit guerres en dix mois », notamment un accord de paix au Moyen-Orient.
Une annonce majeure a marqué cette allocution : tous les militaires américains, soit environ 1,45 million de personnes, recevront des chèques de 1776 dollars. Ce montant symbolique fait référence à la date de la Déclaration d’indépendance des États-Unis, dont le 250e anniversaire sera célébré en 2026.
