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Le suicide d'Olivier Marleix, député LR d'Eure-et-Loir et ancien président du groupe Les Républicains à l'Assemblée, a provoqué une vive émotion et une vague d'hommages unanimes de la classe politique française, dont Emmanuel Macron et François Bayrou.

L’annonce du suicide d’Olivier Marleix, député LR d’Eure-et-Loir, survenu ce lundi 7 juillet à son domicile d’Anet, a plongé la classe politique française dans une profonde stupeur et suscité une vague d’hommages unanimes. Âgé de 54 ans, l’ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale (2022-2024) était une figure reconnue pour ses convictions et son engagement.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a salué sur le réseau social X un « homme politique d’expérience » qui « défendait ses idées avec conviction ». Malgré leurs divergences, le chef de l’État a souligné son respect pour Olivier Marleix, affirmant que leurs désaccords s’inscrivaient « à la lumière de notre amour du pays ». Emmanuel Macron a également adressé ses condoléances à la famille du défunt, notamment à son père Alain Marleix, et à tous ses compagnons d’engagement.

Dans la foulée, le Premier ministre François Bayrou a exprimé sa « stupeur » et son « immense tristesse », soulignant que la « haute silhouette » du député LR manquerait. Il a également insisté sur la « fragilité des êtres humains », un rappel poignant dans ce moment de deuil. François Bayrou a annoncé qu’il rendrait hommage à Olivier Marleix mardi matin lors d’un déplacement à Chartres, ville située dans la circonscription voisine de celle du député disparu.

L’Assemblée nationale a observé une minute de silence en mémoire d’Olivier Marleix, un geste symbolisant l’onde de choc provoquée par cette disparition. Député depuis 2012, il était le fils de l’ancien secrétaire d’État Alain Marleix et père de deux filles. Sa carrière politique l’avait vu occuper des fonctions importantes, dont celle de conseiller à la Présidence de la République sous Nicolas Sarkozy, et de maire d’Anet de 2008 à 2017.

De nombreuses personnalités de tous bords politiques, des Insoumis au Rassemblement national, ont rendu hommage à sa mémoire, saluant un homme « droit, rigoureux et profondément humain », un « gaulliste » attaché à la souveraineté française. Les enquêteurs privilégient la thèse du suicide. Une autopsie est prévue pour confirmer les causes du décès.