Le monde politique français est en deuil suite au décès d’Olivier Marleix, député Les Républicains (LR) d’Eure-et-Loir, retrouvé sans vie à son domicile d’Anet le lundi 7 juillet. Âgé de 54 ans, l’homme politique aurait mis fin à ses jours. Le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, a confirmé que son corps avait été découvert pendu dans une pièce à l’étage, après l’alerte de proches inquiets de ne pas avoir de nouvelles.
Cette disparition brutale a suscité une vive émotion et de nombreux hommages à travers l’échiquier politique. Jean-Luc Mélenchon, figure de La France Insoumise, a salué en Olivier Marleix un « adversaire honorable et respecté » dont l’« attachement à la souveraineté de la France permettait un dialogue sincère ». Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, a également réagi, le décrivant comme un « élu de terrain, rigoureux, engagé au service de ses idées ».
L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, dont Olivier Marleix fut le conseiller, lui a rendu un vibrant hommage, déclarant que « la France perd aujourd’hui un serviteur exemplaire ». Député depuis 2012, Olivier Marleix était une figure bien connue de l’Assemblée nationale, ayant également occupé la présidence du groupe LR entre 2022 et 2024. Il était reconnu pour son gaullisme moderne, sa rigueur et son expertise sur les questions industrielles et énergétiques.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce drame, bien que la piste du suicide soit privilégiée par les enquêteurs. Une autopsie est prévue pour confirmer les circonstances du décès. Les premiers éléments de l’enquête n’ont révélé aucun écrit laissé par le député. Ce décès inattendu a profondément marqué la classe politique, qui se souviendra d’un homme engagé, respecté pour ses convictions et son parcours.
