
Le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a formellement rejeté l’offre de la Turquie de co-organiser le sommet de l’ONU sur le climat l’année prochaine, que Canberra souhaite voir se tenir à Adélaïde. L’Australie vise à accueillir la 31e Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP31) en 2026, soulignant que la co-organisation n’est pas conforme aux règles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
« Non, nous ne serons pas co-hôtes », a déclaré Anthony Albanese, insistant sur le fait que cette option n’est pas envisageable selon les régulations actuelles. Cette position ferme intervient alors que l’Australie et la Turquie sont dans une impasse concernant l’organisation de la COP31, aucune des deux nations ne parvenant à obtenir le consensus nécessaire.
Le pays hôte de la COP est traditionnellement choisi par consensus régional. En l’absence d’accord entre l’Australie et la Turquie, la situation pourrait mener à ce que la conférence soit par défaut organisée à Bonn, en Allemagne, où se trouve le secrétariat de l’ONU pour le climat. Une source diplomatique turque avait auparavant indiqué que la Turquie continuait de militer pour un modèle de coprésidence.
En proposant Adélaïde comme ville hôte, l’Australie, en collaboration avec ses voisins insulaires du Pacifique, cherche à mettre en lumière les défis auxquels est confrontée cette région particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique. Accueillir la COP31 marquerait une première pour la région Pacifique, bien que l’Australie demeure un acteur majeur dans l’exportation de charbon et le subventionnement des combustibles fossiles.






