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La colocation, mode de vie prisé des étudiants, expose à des risques. Découvrez comment Léa et ses colocataires ont payé 1 600 euros un serrurier non agréé et l'importance cruciale de l'assurance habitation.

Vivre en colocation offre de nombreux avantages, mais peut aussi réserver des mauvaises surprises, comme l’ont découvert Léa et ses colocataires à Paris. Confrontés à une serrure cassée, ils ont fait appel à un serrurier non mandaté par leur assurance, se retrouvant ainsi avec une facture de 1 600 euros. Un incident qui souligne l’importance de bien connaître ses droits et les démarches à suivre en cas de problème. Cet exemple met en lumière un piège courant : le recours à des prestataires non agréés par l’assureur, entraînant des difficultés de remboursement.

La colocation est un mode de vie particulièrement prisé par les étudiants et les jeunes actifs. Selon un baromètre récent d’Oqoro, 53,5 % des candidats à la colocation ont entre 18 et 24 ans, avec un loyer moyen de 494 euros par mois pour une chambre en France. Cette popularité s’accompagne d’obligations, notamment celle d’être assuré. Chaque colocataire doit souscrire au minimum une assurance pour les risques locatifs, couvrant les incendies, les dégâts des eaux et les explosions. C’est une protection essentielle pour éviter des coûts imprévus et souvent élevés.

Il existe deux principales manières de s’assurer en colocation, chacune adaptée à un type de bail. La solution la plus répandue est le bail commun, où tous les noms des occupants sont mentionnés. Dans ce cas, un seul contrat d’assurance habitation peut être souscrit pour l’ensemble des colocataires. « Un des occupants du logement prend la charge de souscrire à un seul contrat d’assurance, qui vaudra au nom de tous, tant que les différents noms y sont inscrits », précise Olivier Moustacakis, cofondateur d’Assurland. Il est donc crucial de vérifier que tous les noms figurent bien sur le contrat pour une couverture optimale.