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Le Kazakhstan est pris dans les tensions sino-russes. Les Ouïgours subissent les pressions chinoises, alors que l'économie kazakhe profite des sanctions contre la Russie et des routes de la soie. Une alliance Chine-Russie se dessine en Asie.

Au Kazakhstan, des millions d’Ouïgours subissent les répercussions de l’offensive chinoise, alors que la petite république d’Asie centrale connaît un boom économique. Ce dynamisme est en partie alimenté par les sanctions internationales contre la Russie et l’accent mis sur les nouvelles routes de la soie initiées par Pékin. Cette situation complexe met en lumière la fragilité des populations locales prises entre les puissances régionales.

Les relations entre la Russie et la Chine, souvent qualifiées « d’amitié sans limite », se manifestent le long de ces routes stratégiques. Le quotidien Le Figaro suit de près cette dynamique, où « l’ours russe » et le « dragon chinois » interagissent le long du fleuve Amour, symbolisant leur influence croissante en Eurasie. Cette proximité est perçue comme une alliance de facto face aux défis géopolitiques mondiaux.

Parallèlement, la Chine se trouve dans une position délicate sur la rivière Tumen, décrite comme un « nid d’espions et de transfuges », prise en étau entre Kim Jong-un et Poutine. Cette zone frontalière est un point névralgique de tensions et d’intrigues, reflétant les jeux de pouvoir complexes dans la région. L’équilibre géopolitique y est particulièrement précaire, avec des implications pour la stabilité régionale.

L’aéroport de Daxing à Pékin, un terminal futuriste inauguré en 2019, symbolise cette « nouvelle ère » post-occidentale de la Chine. Avec des destinations privilégiées vers Tachkent, Oulan-Bator ou Bichkek, ce hub aérien reflète les priorités géopolitiques de Pékin sous la direction de Xi Jinping. Il incarne la puissance et les ambitions de la Chine, renforçant son influence en Asie centrale et au-delà.