Comme chaque premier jour du mois, le budget des ménages est impacté par plusieurs ajustements majeurs. Le 1er novembre marque notamment le déploiement de la nouvelle grille des heures creuses, une initiative de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) visant à adapter la consommation électrique aux contraintes du réseau. Ce système, instauré dans les années 1960, divise la journée en 16 heures pleines et 8 heures creuses, ces dernières offrant un prix réduit du kilowattheure aux foyers ayant opté pour ce mode de consommation.
Le précédent modèle concentrait les heures creuses majoritairement la nuit. Désormais, les 8 heures creuses quotidiennes seront réparties différemment : au moins cinq heures consécutives la nuit, entre 23 heures et 7 heures, et jusqu’à trois heures en journée, entre 11 heures et 17 heures. Cette répartition saisonnière évoluera également : d’avril à octobre, davantage d’heures creuses seront en journée pour profiter de la production solaire, tandis que de novembre à mars, elles seront principalement nocturnes.
La CRE souligne que cette répartition ne sera pas uniforme sur tout le territoire et variera d’un client à l’autre. Environ 11 millions de foyers sont concernés et seront informés des changements par leur fournisseur un mois avant leur application, avec une mise en place progressive jusqu’à fin 2027.
En parallèle de ces ajustements énergétiques, une autre mesure importante concerne le plafonnement des frais bancaires après un décès. Lors de l’ouverture d’une succession, les banques doivent réaliser diverses démarches, incluant l’inventaire des fonds, la communication avec le notaire et le transfert des actifs aux héritiers. Ce plafonnement vise à alléger la charge financière des familles endeuillées, simplifiant ainsi le processus souvent complexe lié à la gestion des comptes d’une personne décédée.
