Gaza-celebration-ceasefire
Un accord de cessez-le-feu a été conclu entre Israël et le Hamas, annonçant la fin de deux ans de conflit à Gaza. L'annonce, faite par Donald Trump, a été accueillie avec joie et espoir.

Un vent d’espoir souffle sur la bande de Gaza. Au cœur de la nuit, un journaliste palestinien a annoncé la nouvelle qui fait le tour de l’enclave : la guerre est finie, un accord de cessez-le-feu a été conclu. Dans les camps de tentes de la ville de Gaza, cette annonce, relayée par la lumière d’un téléphone portable, a semé la joie parmi une population éprouvée par vingt-quatre mois de conflit.

Donald Trump a confirmé que la première phase de son plan de paix, visant à mettre fin à la destruction de Gaza par l’armée israélienne en réponse à l’attaque du 7 octobre 2023 du Hamas, a été acceptée par Israël et le Hamas. Malgré les coupures d’Internet et d’électricité, la nouvelle s’est propagée, déclenchant des applaudissements d’enfants et des chants de joie devant les hôpitaux de Gaza, submergés par les blessés. Un homme se filme au milieu des décombres, alors que la défense civile, habituellement engagée à secourir les corps ensevelis, assiste au début d’une nouvelle ère.

Cet accord historique, bien qu’annoncé comme la fin des hostilités, a été précédé de frappes israéliennes qui se sont poursuivies dans la matinée du jeudi 9 octobre sur la ville de Gaza. Le plan de paix prévoit non seulement un cessez-le-feu, mais aussi la libération de tous les otages retenus par le Hamas et le retrait progressif des troupes israéliennes de la bande de Gaza. Le Hamas a de son côté affirmé être parvenu à un accord prévoyant également l’entrée d’aide humanitaire et un échange de prisonniers.

Les négociations pour cet accord se sont déroulées principalement à Doha, au Qatar, avec l’implication de plusieurs médiateurs internationaux. La première phase du cessez-le-feu est entrée en vigueur, bien que des divisions persistent au sein du gouvernement israélien, certains ministres exprimant leur opposition à l’accord. Néanmoins, l’espoir d’une paix durable et d’une reconstruction de Gaza anime désormais la population.