
Deux mois après le spectaculaire vol de bijoux survenu le 19 octobre, une grille de protection a été installée sur la porte-fenêtre de la galerie d’Apollon au musée du Louvre. Cette mesure d’urgence fait suite au cambriolage où des malfaiteurs avaient dérobé huit joyaux de la Couronne de France, estimés à 88 millions d’euros. L’opération a été menée par des ouvriers avec l’aide d’un camion nacelle, sous la supervision de François Châtillon, architecte en chef des monuments historiques en charge du Louvre.
Francis Steinbock, administrateur général adjoint du musée, a confirmé que cette installation répondait à un engagement pris de sécuriser la fenêtre avant la fin de l’année. Des réflexions sont également en cours pour la sécurisation des autres fenêtres du palais. La présidente du Louvre, Laurence des Cars, avait précédemment souligné devant les sénateurs que la grille précédente avait été retirée lors des travaux de restauration de la galerie d’Apollon en 2003-2004.
Parmi les autres mesures de sécurité mises en place, un poste de police mobile est désormais déployé dans la cour Napoléon pour la période des fêtes et les pics de fréquentation. Le renforcement de la vidéosurveillance est également un chantier majeur, avec l’annonce d’une centaine de caméras autour du palais, dont l’installation est prévue tout au long de l’année 2026. Des dispositifs anti-intrusion ont aussi été achevés autour du musée.
Le vol, au cours duquel quatre malfaiteurs avaient utilisé un camion-élévateur et une nacelle pour atteindre la galerie et découper une fenêtre, a révélé une série de défaillances. Le butin reste introuvable et la sécurité du musée le plus visité au monde est au cœur des critiques depuis cet événement.






